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Alternatives Culture Musique ReportagesCouleur Café Citoyen
présente
Cap sur le Jardin des Chartreux
Ils nous auront fait danser tous les jeudis de l’été aux Jardins des Chartreux ; Les Jeudis des Musiques du Mondes organisés par le CMTRA (Centre des Musiques Traditionnelles Rhône-Alpes) touchent à leur fin le 31 août 2017. Mettant chaque soirée une région à l’honneur, c’est le Cap-Vert qui était célébré jeudi dernier pour l’avant dernière soirée du festival. On a pu flâner toute la soirée sur les rythmes cap-verdiens de Betty & Patricia and CO ou encore ceux de Teofilo Chantre. Zoom sur cet événement attendu de l’Eté Lyonnais.
Depuis plus de 20 ans, Les Jeudis des Musiques du Monde font danser le Jardin des Chartreux dans les hauteurs de la Croix-Rousse. Organisés par le Centre de Musique Traditionnelles Rhône-Alpes, ou CMTRA, ils accueillent chaque année plus de 20 000 spectateurs. Qu’ils viennent seul, en famille ou entre amis, tous y apprécient l’ambiance chaleureuse et conviviale qui a fait la popularité de ces jeudis musicaux. Evènement gratuit durant des années et devenu récemment à prix libre, il tient sa réputation dans son accessibilité à tous, critère fondamental du CMTRA qui défend une culture libre et gratuite.
Des voyages sonores pour faire vivre la diversité
Mixte et hétéroclite, la ville de Lyon est ce bouillon culturel d’où émane un flot artistique constant et pertinent. Sensible à la diversité culturelle du territoire et la richesse que celle-ci peut apporter, le Centre de Musique Traditionnelles Rhône-Alpes a fait des « Jeudis des Musiques du Monde » l’une de ses actions phare de l’année, permettant aux lyonnais de découvrir les sonorités d’ici et d’ailleurs.
Festif et familial
Le festival a pour principal objectif de sensibiliser à la diversité et donner voix aux minorités culturelles présentes au sein de la région lyonnaise. Offrant la possibilité aux artistes peu connus de se produire, les Jeudis des Musiques du Monde mettent avant tout à l’honneur des musiciens locaux et méconnus du grand public, pour une rencontre des plus intimistes.
Organisé sur sept soirées thématiques, l’Evènement connait un grand succès et est devenu au fil des années un de ces festivals tant attendu de l’été lyonnais, si bien qu’il connait une forte augmentation de fréquentation depuis sa création.
Chaque soir c’est près de soixante bénévoles qui participent à la mise en place et au bon déroulement de la soirée, allant de l’investissement à l’accueil du public, à la buvette ou encore à l’animation de l’espace jeu.
Un festival pour petits et grands
En 2016, la création des « P’tits jeudis » à destination des enfants a ouvert le festival à un public plus familial. Les tout petits peuvent ainsi venir découvrir la région mise à l’honneur par l’intermédiaire d’un atelier créatif et participatif.
Jeudi dernier, à l’occasion du Jeudi Cap-Verdien, c’est un atelier d’initiation aux percussions « Tcha Beta » qui était offert aux enfants, proposé par l’Alliance Cap-Verdienne de Lyon. L’objectif du CMTRA est ici de sensibiliser par la pratique les plus jeunes aux diversités culturelles. Sur les coups de 20h, c’est au tour des plus grands de venir investir le Jardin des Chartreux avec le début des concerts. Jeudi 24 août, Teofilo Chantre, musicien capverdien notamment connu pour avoir collaboré avec Cesaria Evora, a clos la soirée après une représentation des plus chaleureuse.
Amateur de musique ou fêtard du jeudi soir, on s’y laissera enivrer du coucher du soleil jusque tard dans la nuit par ces sonorités aux visages interculturels.
Lucie Sancier Thébault
Photos : CCC Média
Lien : www.cmtra.org
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Couleur Café Citoyen présente Teofilo Chantre, le cœur au Cap-Vert Il était la tête d’affiche le 24 août 2017 aux Jeudis des Musiques du Monde dans le Jardin des Chartreux, […]
Culture Musique ReportagesCouleur Café Citoyen
présente
Teofilo Chantre, le cœur au Cap-Vert
Il était la tête d’affiche le 24 août 2017 aux Jeudis des Musiques du Monde dans le Jardin des Chartreux, mettant à l’honneur le Cap-Vert, son pays natal. Principalement connu pour sa collaboration avec la grande Cesaria Evora, Teofilo Chantre est désormais reconnu comme un artiste à part entière. Apprécié par un large public, il envoûte par ses sonorités riches et émouvantes, tissant des liens entre cultures et générations.
Le corps en France, le cœur au Cap-Vert; tel est le ressenti à l’écoute de la musique de Teofilo Chantre. Artiste auteur-compositeur depuis plus de 20 ans, installé en France à l’âge de ses 14 ans, il porte toujours en lui ses origines cap-verdiennes, les faisant vivre et revivre au travers de sa musique.
Initié à la guitare depuis l’adolescence, il débute sa carrière en collaboration avec Cesaria Evora, diva cap-verdienne que l’on ne présente plus. Très vite reconnu et admiré pour son talent de musicien et la beauté de ses textes, il s’est rapidement fait sa propre réputation et a su se distinguer par des albums aux sonorités de son pays natal. Personnage timide et bienveillant, il touche le public au plus près avec des morceaux familiaux et intimistes.
Proche de la culture cap-verdienne il compose principalement de la musique traditionnelle mais cultive des influences brésiliennes, bossa nova ; donnant une certaine richesse à son répertoire. Profondément marqué par son enfance au Cap-Vert, il évoque avec nostalgie les thèmes proches de la tradition cap-verdienne, les choses simples de la vie…
Présent à Lyon jeudi 24 août 2017 dans le cadre du festival Les Jeudis des Musiques du Monde, il a été le grand attendu de la soirée pour mettre à l’honneur le Cap-Vert, régalant le public dans une ambiance des plus chaleureuse et conviviale. Un voyage sonore des plus émouvant.
Lucie Sancier Thebault
Photos : CCC Média
Liens : https://fr-fr.facebook.com/teofilo.chantre.officiel/
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Couleur Café présente Habitat & Humanisme Rhône une lutte contre le mal-logement Depuis plus de 30 ans, l’association « Habitat & Humanisme » lutte contre le mal-logement en France. Fondée par Bernard […]
Actualité Alternatives Musique Reportages Société
Couleur Café
présente
Habitat & Humanisme Rhône
une lutte contre le mal-logement
Depuis plus de 30 ans, l’association « Habitat & Humanisme » lutte contre le mal-logement en France. Fondée par Bernard Devert en 1985, elle est aujourd’hui présente sur 56 villes de France. Dans le Rhône, c’est près de 4000 personnes qui ont pu être relogées grâce à leurs actions.
Ce jeudi 10 août, Isabelle Salomon – chargée de communication à « Habitat & Humanisme » Rhône – nous a reçu dans les locaux de l’association afin de nous en dire un peu plus sur ce combat plus que jamais nécessaire…
« Le mal logement est un puits sans fond… »
La France et sa réputation de pays des Droits de l’Homme, et pourtant…
Cette année, 4 millions de personnes ont été recensées mal-logées sur le territoire Français, plus encore, près de 12 millions seraient directement concernées par le phénomène du mal-logement.
Qu’ils soient sans-domicile-fixe, retraités, étudiants, réfugiés, familles mono-parentale ou même salariés, de plus en plus d’individus se retrouvent dans une situation périlleuse face à l’habitat.
Si l’Etat semble inerte devant un tel sujet, certaines associations ont fait de cette lutte leur motivation quotidienne. Parmi elle, « Habitat & Humanisme » qui œuvre chaque jour à reloger les personnes en difficulté. Loin du simple bailleur social, elle s’ancre dans un réel rôle d’accompagnement.
Fondée en 1985 par Bernard Devert – prêtre et promoteur – l’association Habitat & Humanisme s’est au fil des années développée sur l’ensemble du territoire français et est désormais présente sur plus de 55 villes de France. Spécialiste du bien immobilier et sensible aux inégalités sociétales, sociales et économiques, Bernard Devert a su mettre en place ce projet innovant apportant tant un logement décent qu’un accompagnement et soutient à ceux qui en ont le besoin.
A la différence des bailleurs sociaux, leur fin n’est pas de donner un toit. Bien au-delà de cela, la remise des clés au locataire est pour eux seulement le début de leur action. Car, lorsque l’on a été mal-logé durant plusieurs mois/années, un soutien est souvent nécessaire pour reprendre une « vie ordinaire ».
Si un habitat décent est un premier pas vers le retour à la dignité, il n’en est pas le facteur ultime. Vivre hors « la norme » isole et fragilise, nécessitant un réel travail de reconstruction, de reprise de confiance – en soi et en l’autre.
L’association Habitat & Humanisme œuvre ainsi en équilibre entre réinsertion et humanité.
Le « triptyque » habitat-mobilité-emploi
« La ville doit être traversée par la différence, et non se développer à partir de strates monolithiques. Et là où le vivre ensemble n’est pas perceptible, il y a injustice ; l’homogénéité de l’habitat concourt à la rigidité assassine des sociétés occidentales.» Bernard Devert
Car chaque situation est singulière, Habitat & Humanisme répond à la demande par trois types de solutions adaptables en fonction des personnes. Elle offre ainsi en solution d’urgence près de 500 places en logement décent, principalement accordées aux réfugiés et sans-domicile-fixe. De plus, afin de « reloger pérenne » les familles qui en ont le besoin, de nombreux appartements sont décimés au sein de copropriétés dans toute la ville de Lyon. Les logements y sont, soit la propriété de l’association, soit mis à disposition par des propriétaires soucieux des maux sociaux. Enfin, des immeubles collectifs formant un réel projet social accueillent également des individus dans le besoin. Ici, les locataires ont un profil plus ciblé, avec la présence de 9 pensions de famille et 3 foyers jeunes travailleurs. Des espaces collectifs sont mis à leur dispositions pour partager et réapprendre à vivre ensemble.
Au total, c’est plus de 2000 logements proposés sur la ville de Lyon par » Habitat & Humanisme ».
Principalement situés dans des quartiers proches du centre, ils permettent aux locataires de se déplacer librement, et de se réinssérer dans la dynamique de la ville. Ils peuvent ainsi retrouver un emploi, leur permettant de rendre pérenne leur location ainsi que leur mobilité et émancipation.
De plus, ils viennent créer avec équilibre mixité sociale au sein de quartiers gentrifiés Ils redonnent à chacun place dans l’évolution du quartier et de la ville en générale. Pour que ces locataires reprennent conscience de leur pouvoir d’action. L’association s’attache ici à responsabiliser ses usagers, leurs redonner confiance, bien loin de l’assistanat et de la pitié.
Les bénévoles et partenaires, force majeure d’Habitat & Humanisme
L’antenne du Rhône emploie une centaine de salariés pour faire fonctionner l’association. Au-delà de ces emplois constants, c’est près de 500 bénévoles qui viennent chaque année soutenir leurs actions. L’appui des bénévoles permet d’accompagner singulièrement chaque locataire dans son évolution. Chacun y apporte ce qu’il peut, allant du bricolage, au cours de langue, mais surtout de l’écoute et du partage.
A côté de ses activités de relogement, « Habitat & Humanisme » Rhône développe également d’autres projets toujours dans une démarche de mixité sociale et de solidarité. Ainsi, plusieurs « Bistrot des Amis » viennent prendre place dans des quartiers de Lyon, proposant des repas à un prix moindre pour les locataires de l’association, mais également pour les habitants lambdas du quartier.
Des « Rendez-vous solidaires » sont également proposés entre locataires et bénévoles afin de créer des liens et converser dans une langue commune.
« Habitat & Humanisme » compte sur certains partenariats pour développer ses actions. Déjà proche des services de la Métropole, notamment dans le cadre du « plan grand froid » et des relogements d’urgences, elle cherche à développer ses relations avec d’autres organismes portants les mêmes luttes.
Son objectif d’ici l’an prochain ? Créer 200 logements supplémentaires sur la ville de Lyon et trouver des financements pour l’accompagnement des locataires.
En ces temps de fragilité sociale, économique, politique et sociétale, n’oublions pas que « La différence entre un jardin et un désert, ce n’est pas l’eau, c’est l’homme « .
Lucie Sancier Thebault
Site : https://www.habitat-humanisme.org/
Contact : 04 72 26 03 48
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Couleur Café présente Grand Terminal, un souffle punk sur le Hangar ! Depuis 2011, Grand Terminal – groupe de musique émo-punk, se produit régulièrement dans la région lyonnaise pour partager […]
Alternatives Culture Musique ReportagesCouleur Café
présente
Grand Terminal, un souffle punk sur le Hangar !
Depuis 2011, Grand Terminal – groupe de musique émo-punk, se produit régulièrement dans la région lyonnaise pour partager un certain imaginaire de la culture underground. Invité au Hangar (lieu éphémère d’art) dans le cadre des cartes blanches de l’Eté le jeudi 3 août, il est venu apporter fougue et énergie dans cet endroit de rencontre et de partage. Une belle soirée de découverte musicale et artistique.
Punk un jour, Punk toujours
Originaire de Lyon et de Bourg-en-Bresse, les membres du groupe se sont rencontrés en 2011 pour former « Grand Terminal ». Musiciens de longue date, ils ont d’abord été membres d’autres groupes avant de se retrouver autour d’un projet commun. Si trois d’entre eux se connaissaient depuis plusieurs années, c’est par souhait de s’orienter vers une autre aventure musicale qui les ont fait rencontrer le bassiste.
Tous bercés par des influences punk, hard-core, ils évoluent encore aujourd’hui vers ce style de musique, avec néanmoins un univers sonore « moins violent » qu’auparavant, comme ils le disent.
Bien qu’ayant une vie professionnelle à côté de leurs aspirations artistiques, ils ont déjà un album à leur actif, précédé d’une maquette et de quelques compilations. Proches de leur public, ils offrent même en téléchargement gratuit leur morceaux via leur compte Bandcamp : https://grandterminal.bandcamp.com
Une première au Hangar
Habitués à se produire sur la scène lyonnaise face à un public bien à eux, investir la scène du Hangar ce jeudi 3 août était une grande première pour les membres de ce groupe d’émo-punk. L’occasion ici de sortir de leur réseau de toujours, et de se laisser charmer par la magie d’un lieu aussi atypique, artistique et politique que le Hangar.
Loin des rapports pécuniaires entre artistes et public, il s’agit plutôt pour eux de partager leur musique, de propager un certain imaginaire de la culture underground et des revendications punks. S’ils ne sont pas les voix qui créeront du changement, ils aspirent plutôt à faire perdurer les questionnements politiques et sociétaux moteurs de cette sous-culture. Ce qu’ils aiment avant tout c’est rencontrer des gens, faire naître une onde artistique entre « gens qui veulent faire quelques choses ». C’est d’ailleurs un peu leur leitmotiv : aller où ça se passe.
Marqués par la culture punk, ils ne sont évidemment pas dénoués d’engagements politiques. Et bien que tous ont un « modèle de vie lambda, avec maison, voiture et enfants », comme ils le disent ; ils apprécient éveiller les luttes par leur musique. Gagner de l’argent par cette activité n’est d’ailleurs pas leur but, leur groupe leur coûtant davantage que ce qu’ils y gagnent.
Ecouter du punk ce n’est pas écouter la radio, ça n’appelle pas le même univers, ni le même imaginaire, et c’est bien là que se trouve leur première motivation.
Si la musique ne changera pas le Monde (comme dirait notre vieil oncle aigri aux repas de famille), celle-ci à au moins la beauté de faire perdurer un certain état d’esprit contestataire, pour que les esprits ne s’endorment pas.
Lucie Sancier Thebault
Liens :
https://grandterminal.blogspot.fr/
https://www.facebook.com/grandterminalband/
https://www.facebook.com/HangarEphemere/
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Couleur Café Citoyen présente « L’Ineffable Théâtre » Fondée il y a 9 ans, la Compagnie « Ineffable Théâtre » propose du « Physical théâtre », créations mêlant théâtre, danse et performance. Dirigée par Benjamin […]
Culture Education Populaire Humour Jeunesse Les arts Musique Reportages Spectacle Vivant
Fondée il y a 9 ans, la Compagnie « Ineffable Théâtre » propose du « Physical théâtre », créations mêlant théâtre, danse et performance. Dirigée par Benjamin Forel et composée d’une quinzaine de personnes, allant des techniciens, aux comédiens/artistes/danseurs, elle a la particularité de présenter ses œuvres au sein de lieux éphémères, souvent friches industrielles abandonnées, qu’elle aménage elle-même le temps d’une saison.
Aujourd’hui présente au Hangar, situé 115 rue Lacassagne dans le troisième arrondissement de Lyon, elle ouvre pour la première fois ses portes à des artistes en carte blanche.
Découverte d’une Compagnie en perpétuelle renouvellement.
L’art n’existe pas, l’art c’est vous
Si le spectacle vivant est aussi attrayant, c’est qu’il a ce pouvoir de réflexion, tant sur la création artistique que sur l’être humain lui-même. Mettant en scène des questionnements et démonstrations d’idées/ d’émotions/ de ressenties, il parle par le corps davantage que par la voix. C’est le visuel qui résonne en nous, entre rencontres et autres regards. Les corps physiques y forment l’espace, offrant aux spectateurs un tableau mouvant et éphémère.
L’Ineffable Théâtre, compagnie lyonnaise active depuis bientôt 10 ans, propose du « physical theatre », un théâtre dans lequel le corps des artistes est la principale matière de l’œuvre. Liant danse, théâtre et performance, la compagnie propose des créations particulièrement vivantes, poussant le spectateur à redéfinir sa propre place face à ce qui lui est présenté.
Héritière des tendances nées dans les années 1970, la Compagnie exporte ses pièces hors des lieux traditionnels de culture et de représentation théâtrale pour s’installer dans des endroits atypiques et éphémères. A chaque nouvelle pièce, un nouveau lieu.
Le spectacle vivant est un spectacle de l’instant, les énergies s’en dégagent éminemment, qu’on les saisisse ou qu’on les laisse. Sensible à en développer toute la subtilité, l’Ineffable Théâtre, dirigé par son metteur en scène Benjamin Forel, pousse la notion d’instant-T à son paroxysme en proposant des lieux de représentation éphémères. On y questionne le temps et l’espace ; comme une invitation dans un présent plus que jamais palpable.
« Le Hangar », lieu actuellement investi par la compagnie
Installée depuis le mois d’avril dans un bâtiment laissé à l’abandon, rebaptisé « le Hangar », la Compagnie a présenté durant 6 semaines sa dernière pièce « Didascalies » avant d’ouvrir ses portes pour l’été à des artistes en carte blanche.
Friche industrielle, le Hangar a nécessité un aménagement conséquent, allant de l’électricité à la décoration ainsi que des remises aux normes pour accueillir le public. Aujourd’hui réel lieu chaleureux et convivial, il aura fallu trois semaines à toute l’équipe pour rendre l’espace tel qu’il est devenu.
La Compagnie crée ainsi son œuvre dans sa totalité, pouvant aménager librement l’espace de représentation. La pièce présentée n’en devient que plus pertinente puisque l’aménagement du lieu y vient en résonance. C’est un art total, une pensée libre du tout. La réflexion s’exporte plus fort, plus loin.
La pièce « Didascalies », pièce interactive questionnant le pouvoir du collectif en démocratie, a pu y développer toute sa richesse avec un aménagement du public en forme d’agora. Durant une heure on y a questionné tant la responsabilité de celui qui parle trop que de celui qui ne parle pas.
Ayant acquis un public fidèle et régulier, « l’Ineffable Théâtre » l’accompagne toujours à franchir de nouvelles portes pour aller vers l’inconnu. Moment fort et marquant, ses représentations s’ancrent comme une oasis sensorielle éphémère dans la pratique artistique.
Tout y est à créer et vivre ensemble, artistes et spectateurs s’articulent en corrélation constante. Les artistes extérieurs invités doivent eux aussi apprendre à s’adapter au lieu, souvent dans un court temps, offrant spontanéité et magie de l’instant. La rencontre se forme dans l’immédiat, laissant des spectacles uniques.
L’Ineffable Théâtre s’autoproduit, et vit ainsi en partie de son public. Même si il est aujourd’hui également subventionné par la ville de Lyon, il a su majoritairement s’émanciper, offrant une réelle liberté d’actes et de pensées au travers de ses œuvres créées. La Compagnie est un véritable laboratoire de créations artistiques vivantes, s’appuyant sur le corps des interprètes, leurs vécus, leurs expériences et leur sens. Car, comme le dit si bien Benjamin Forel « tout ce qui n’est pas interdit est autorisé ».
Le Hangar sera rendu au mois d’octobre à son propriétaire, redevenant friche industrielle. L’Ineffable Théâtre s’installera dans un nouveau lieu encore tenu secret. On reste jusque-là à l’écoute des mouvances et trajectoires, empli de nouvelles énergies ; car, si le spectacle disparaît emportant avec lui temps et espace, l’écho dans l’esprit et le cœur se fait long.
Lucie Sancier Thebault
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Couleur Café Citoyen présente Infaillible Jeunesse Du 7 au 10 juin les locaux de l’Université Catholique de Lyon accueillaient un événement impulsé par la « FabriK à DécliK » permettant aux jeunes porteurs […]
Actualité Alternatives Culture Musique ReportagesCouleur Café Citoyen
présente
Infaillible Jeunesse
Du 7 au 10 juin les locaux de l’Université Catholique de Lyon accueillaient un événement impulsé par la « FabriK à DécliK » permettant aux jeunes porteurs de projets innovants de se rencontrer et de penser ensemble de nouvelles formes d’engagements. A résonance citoyenne, écologique, sociale, solidaire… inspirées et inspirantes, les initiatives présentées ont toute pour objectif de promouvoir l’action des jeunes au sein de la société. Parmi les structures présentent pour l’occasion on a pu y découvrir plus en détail celle du service civique, un engagement encore mal connu…
On dit souvent de la jeunesse qu’elle ne veut pas travailler, entre errance et latence au fond d’un écran. Qu’inerte elle attend le prochain train que par charité l’Etat enverra – destination le vide, ablation de neurones.
Pourtant :
Loin de la fainéantise, la jeunesse cogite, se rencontre et innove. Car si le taux de chômage chez les jeunes est considérable, ce n’est pas par indolence mais bien par rejet du modèle établi. Nombre de revendication le montre pertinemment chaque mois, cet idéal de société bâti par les aînés n’est pas celui partagés par les cadets.
Loin de la mort cérébrale, la jeunesse rêve et ose, elle questionne et se questionne.
En ligne de mire ?
Un monde plus juste. Juste tout court. Une justesse de temps, d’espace, de souffle.
Sensible aux initiatives locales et porteuses de sens, Couleur Café Citoyen s’est rendu vendredi 9 juin sur le campus de l’Université Catholique de Lyon, place Carnot, pour découvrir cet événement organisé par la « FabriK à DécliK ». Curieux, nous avons arpentés les stands des diverses associations et organismes venus donner de la visibilité à leur projet. Parmi les jeunes pousses encore peu connues comme Katapult, se mélangeaient également les fameux Greenpeace, I-boycott ou encore Service civique…
Initiative – Audace – Solidarité – Sociale – Justice – Ecologie… Et tant d’autres mots aguicheurs surplombant les étales, entre sourires et yeux qui pétillent. On y découvre des projets tous plus engagés les uns que les autres. Leur principal point commun : promouvoir l’action concrète des jeunes, permette l’initiative aux motivés ; en claire, donner une chance à celui qui en rêve, sans conditions préétablies.
On ne peut que … y croire ?!
Zoom sur le service civique
Stéphane Dumas, chargé des Services civiques au département du Rhône s’est déplacé pour l’occasion afin de mettre en lumière un engagement encore mal connu.
Il nous rappelle non sans enthousiasme l’objectif du service civique : permettre à des jeunes entre 16 et 25 ans (30 ans pour les personnes en situation de handicap) de s’engager au service de l’intérêt général, agissant dans un des neuf domaines prédéfinis (solidarité, environnement, culture et loisirs, éducation pour tous, sport, mémoire et citoyenneté, santé, développement international et aide humanitaire, intervention d’urgence en cas de crise), rémunéré 576,00 € par mois et sans condition d’un quelconque diplôme.
De plus, il est depuis peu ouvert aux ressortissants étrangers, tout type de séjour confondu.
S’ill a été impulsé par Nicolas Sarkozy comme sorte « d’héritage du service militaire », il prend sa forme actuelle avec François Hollande et y perd au passage sa connotation républicaine ; si bien que rare sont les organismes qui prétendront répondre à de telles valeurs.
Désormais, il est surtout un moyen pour les jeunes de prendre part à la vie d’une structure dont il partage les convictions et ambitions ainsi que de se voir offrir une formation à même le terrain.
En bref, il est avant tout et pour tout une riche expérience humaine.
Depuis 2010, près de 800 000 jeunes ont signé un contrat de service civique dans le département du Rhône, valorisant ainsi l’engagement et le dynamisme de la société civile. Il a permis à ces jeunes tant de se « découvrir eux-mêmes » que de financièrement s’émanciper.
Y croire ? Certains verront dans ces projets de réelles lueurs d’espoir pour l’avenir de nos sociétés, d’autres y répondront qu’ils ne sont que pièces de la machine infernale qui nous tient entre ses roues. La certitude est que ces initiatives nous démontrent une jeunesse engagée et décidée à vaincre les maux du monde actuel. Si de multiples projets se montent ainsi chaque année, portants tous les mêmes voix, pourquoi donc ne pas former qu’un ?
Car, plus loin que de simples projets ayant l’ambition de raviver nos cœurs citoyens, c’est bien d’une nouvelle philosophie de vie dont il est question.
Re-penser nos modèles politico-économico-sociaux (…) si fortement ancrés. Retrouver nos vies volées, prendre le temps, parcourir l’espace et reprendre souffle.
Ce n’est plus dans la perspective de demain que nous devons agir, perspective bien trop floue, mais bien de sentir le présent et s’établir maintenant.
Mais n’oublions pas que toute nouvelle construction nécessite un terrain sain et sans encombre.
Lucie Sancier Thebault
Couleur Café Citoyen présente Le très traditionnel 13 juillet lyonnais ! La place Maréchal Lyautey dans le sixième arrondissement de Lyon a été balisé ce jeudi 13 juillet afin d’accueillir […]
Alternatives Culture Musique ReportagesCouleur Café Citoyen
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Le très traditionnel 13 juillet lyonnais !
La place Maréchal Lyautey dans le sixième arrondissement de Lyon a été balisé ce jeudi 13 juillet afin d’accueillir le traditionnel défilé militaire de la Fête Nationale. Parmi les politiciens invités à prendre place dans la tribune officielle, Gérard Collomb, Ministre de l’intérieur et ancien maire de Lyon, venu assister à la commémoration. Le cortège a débuté sur les coups de 18h, présentant une vue d’ensemble de équipes défensives du territoire français (militaires, pompiers, policiers…). Un petit public a pris place autour des barrières pour suivre cet événement fort de symbolisme.
2017 et son désengagement citoyen vis-à-vis de la politique. 2017 où s’installe pérenne un air de fracture entre les institutions et le peuple. 2017 et les valeurs républicaines de plus en plus contestées ; et pourtant….
Le traditionnel défilé militaire du 13 juillet s’est déroulé à Lyon, ce jeudi au cœur du sixième arrondissement. Pour l’occasion quelques axes ont été balisés laissant s’étendre sur plusieurs mètres une large allée permettant le déroulement du cortège.
Le public a pu assister durant 1h30 à la décoration des militaires et autres agents de défenses méritants, suivie du fameux défilé des diverses troupes de l’armée, pompiers et pour la première fois cette année, policiers.
Un défilé sans encombre
C’est aux allures de la fanfare militaire qu’ont paradé l’ensemble des troupes, applaudit par un faible mais bien présent public. Bien que cette année – année électorale – ait été riche de revendications à l’égard de nos institutions, ce traditionnel événement, fort en symbolisme, n’a pas fait l’objet d’une quelconque contestation durant son déroulement.
La présence du Ministre de l’Intérieur
Ancien maire de Lyon et fraîchement Ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb était présent ce jeudi 13 juillet pour assister au défilé et participer à la décoration de quelques militaires récompensés pour leur engagement et service auprès de l’Etat Français. C’est sans la moindre prise de parole qu’il a quitté Lyon, après avoir pris le temps de serrer quelques mains lambdas.
Une Fête Nationale en désuétude
Bien que ce traditionnel événement représente des moyens humains et financiers conséquents, on ne peut que constater l’absence de foule. Loin du grand rassemblement citoyen censé saisir et résonner dans les oreilles de tout un chacun, il n’a appâté qu’un petit public pour qui les valeurs républicaines et l’engagement au service de la « Res publica » sont encore un exemple. L’ensemble des individus interrogés pour notre reportage nous ont témoigné être fières d’être citoyen français et reconnaissent l’honneur que représente le service et l’engagement auprès de la Nation.
En l’absence du poids citoyen, la cérémonie semblait davantage un entre-soit militaire et politiques locales, se retrouvant dans le partage d’engagements communs.
Des lueurs d’humanité parmi les décorés
Que l’on critique les institutions de l’Etat Français et tout ce qu’elles englobent ; on peut néanmoins tempérer son propos et regarder les faits avec justesse. Au-delà des clichés militaires et identitaires bien présents, on note également certaines personnalités singulières pour qui s’engager par ce chemin-ci, leur a permis de réaliser de réelles actions d’intérêt général.
Si un grand nombre d’individus s’engagent encore aujourd’hui au service d’un État Français de plus en plus critiqué, ce n’est pas tellement pour répondre aux valeurs qu’il défend. Loin de proclamer cette forte identité, la plupart des personnes interrogées nous ont confié s’engager avant tout et pour tout en tant que citoyen. Offrir à l’intérêt général de ses actes. Loin d’une certaine naïveté on y verra plutôt une lueur d’espoir, pour que le nationalisme barbare ne s’installe pas, officiellement.
Lucie Sancier Thebault Photos et montage vidéo : Lucie Sancier Thebault et M.S.
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Couleur Café présente Rachid Benzine, un regard d’historien sur la question de l’Islam … Du 7 au 9 juillet le Parc de la Tête d’Or accueillait le festival Dialogue en […]
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Rachid Benzine,
un regard d’historien sur la question de l’Islam …
Du 7 au 9 juillet le Parc de la Tête d’Or accueillait le festival Dialogue en Humanité. Evènement citoyen annuel, il aspire à rassembler autour de la question de l’humanité, offrant à tous un accès libre et gratuit aux divers débats/conférences, agoras et spectacles. Parmi les invités cette année, Rachid Benzine, penseur, islamologue, politologue et enseignant, venu faire une lecture théâtrale de son livre « Nour, pourquoi n’ai-je rien vu venir ? ». Rencontre avec un penseur de notre temps.
Quand le cœur devient trop lourd de voir partir nos fils et filles au nom de l’Islam, comprendre, écouter et expliquer les maux/mots de chacun devient primordial.
Si le débat sur la question est bien ouvert dans le champ médiatique, c’est souvent pour en présenter une vision manichéenne, entre combat idéologique et « surreprésentation » des « experts » du fait religieux.
Bien loin de ses approches faussement objectives portant à confusion, Rachid Benzine, islamologue, politologue et enseignant propose un tout autre regard sur ce sujet en discussion. Intellectuel à l’écoute de son temps, il explore le sujet de l’Islam sous la lumière de l’Histoire, des Sciences humaines et sociales. Car avant de pouvoir expliquer, il faut pouvoir comprendre.
« Pourquoi de jeunes hommes et jeunes femmes, nés dans mon pays, issus de ma culture, dont les appartenances semblent recouvrir les miennes, décident-ils de partir dans un pays en guerre et de tuer au nom d’un Dieu qui est aussi le mien ? »
Spécialiste de l’Islam, Rachid Benzine s’attarde surtout à en étudier le phénomène de radicalisation. Auteur de plusieurs livres dont « Le Coran expliqué au jeunes », « Nour, pourquoi n’ai-je rien vu venir », mais aussi le tout nouveau « Finalement, il y a quoi dans le Coran ? », il développe une réflexion proche du fait historique et sociétal. A l’écoute des musulmans concernés par ces questions, il prend le temps de rencontrer et d’échanger afin de construire ses propos dans la justesse et la pertinence.
Sensible face à cette jeunesse qui part rejoindre les rangs de Daesh, l’intellectuel vise avant tout à instruire et rompre le fantasme collectif. Il nous explique ainsi que la plupart des jeunes s’engageant au nom de l’Islam ont généralement peu de connaissances historiques. Déconnectés du monde dans lequel ils vivent, ils cultivent un certain imaginaire d’ensemble ; car « Daesh a ce pouvoir de conquérir tant les territoires que les esprits. »
Des jeunes radicalisés issus de tous milieux
Bien que la masse médiatique tend à nous démontrer que la jeunesse radicalisée est principalement issue des milieux sociaux les plus difficiles, Rachid Benzine vient ici restaurer le fait réel : la jeunesse de Daesh n’a ni nationalité, ni culture, ni appartenance sociale, au sens où elle provient de tous horizons, tous territoires et toutes cultures. Là est le véritable point sur lequel l’on peut se pencher. Daesh capte le Jeune, d’ici et d’ailleurs et tire sa puissance en ce qu’il est à la fois une révolution politique et idéologique.
« Finalement, il y a quoi dans le Coran ? »
Avec son dernier livre « Finalement, il y a quoi dans le Coran ?» Rachid Benzine aboutit d’une certaine façon ses propos présentés dans « Le Coran expliqué aux jeunes ». Là où ce dernier défini plutôt les problématiques générales du Coran , ce nouveau vient en complément, approfondissant des questions plus précises telles que la question du voile ou encore celle de la violence…
Bien qu’il cherche surtout à expliquer aux jeunes les facettes du Coran, ses livres sont loin de leur être réservés. Expliquant simplement les questions relatives à l’Islam dans notre monde contemporain, ils peuvent être lu par tout curieux soucieux d’éveiller ses connaissances et réflexions sur le sujet.
Accessible et ouvert sur l’autre, Rachid Benzine a cette capacité de traiter le fait religieux avec un œil nouveau, un regard conscient et objectif, à la lumière de l’Histoire humaine et des faits sociétaux. Une œuvre intellectuelle tant sensible que pertinente.
Lucie Sancier Thebault
Couleur Café présente Le service civique une histoire d’engagement et de volontariat… Dans le cadre de la journée de présentation des Services Civiques à la Préfecture du Rhône, nous avons reçu […]
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Le service civique
une histoire d’engagement et de volontariat…
Dans le cadre de la journée de présentation des Services Civiques à la Préfecture du Rhône, nous avons reçu la visite de Luc Perrachon, chargé de communication, venu spécialement interviewer les missionnées en service civique travaillant à nos côtés. L’occasion de discuter engagement et volontariat.
Fin juin, l’une de nos missionnées en service civique est passée de l’autre côté de la caméra, en se prêtant au jeu de l’interview dans le cadre d’un mini-reportage lancé pour la Préfecture du Rhône.
Deux questions simples lui ont été posées :pourquoi le service civique et pourquoi chez Couleur Café particulièrement ?
Donnant des réponses brèves pour répondre au format voulu par l’intervieweur, nous prenons ici l’occasion d’y répondre avec plus amples réflexions.
Pourquoi s’engager en mission de service civique ?
Qu’elle soit une alternative au premier emploi, une expérience semi-professionnelle ou la concrétisation d’un fort engagement, la mission de service civique a de quoi charmer. Qui n’a jamais souhaité donner de son temps pour une association/organisme dont il partage les idéaux, s’enrichir de l’expérience des plus grands, se tester à même le terrain, et le tout en étant rémunéré par l’Etat ?
Si sur le papier le service civique est présenté comme un engagement volontaire, quelque peu connoté des valeurs républicaines portées par notre Etat, il peut se définir bien au-delà de ça.
Particulièrement malléable, la mission de service civique se vit singulièrement tant par l’association qui la propose que par le missionné qui y répond. Si bien que jamais deux personnes ne vous diront la même chose sur cette expérience d’un genre nouveau. Ni un stage, ni un emploi, ni du bénévolat, le service civique constitue une approche à la fois concrète et ouverte de la vie associative ou du domaine public (lorsqu’il est effectué au sein d’un organisme d’Etat).
Accompagné d’un tuteur référent, le missionné de service civique découvre, apprend et s’enrichit du savoir et expérience que lui cède son aîné. C’est avant tout et pour tout une expérience humaine où l’on se rencontre d’abord soi-même.
S’engager auprès de projets qui font sens, c’est un peu le credo qui parle à la jeunesse d’aujourd’hui. En perpétuelle recherche de repères, on se teste et on ose. Parfois l’on se plante mais toujours l’on œuvre à la construction d’un quelque chose de meilleur, qu’il soit de l’ordre de l’intime ou du public.
Donner volontairement de son temps, de sa personne, pour contribuer à l’évolution d’une association/ou d’un organisme, c’est faire renaître son esprit citoyen, son sens du partage et du vivre ensemble. On se forme techniquement, humainement, et surtout on prend place au sein de la société, par un projet qui nous fait écho.
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Couleur Café Citoyen présente La médiation sociale: un processus en devenir ! Installé allée Paul Langevin, le Service de Médiation Sociale ou SMS de Saint-Fons œuvre depuis 2014 à tempérer les […]
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La médiation sociale: un processus en devenir !
Installé allée Paul Langevin, le Service de Médiation Sociale ou SMS de Saint-Fons œuvre depuis 2014 à tempérer les relations humaines au sein de la commune. Dirigé par Béatrice Millet et animé par 5 médiateurs, il permet tant de résoudre des conflits singuliers et individuels que de diffuser un certain apaisement sur la ville. Encore mal connu des Sainfoniards, il est pourtant l’un des acteurs publics le plus proche des citoyens, un bel intermédiaire entre l’Etat administratif et le peuple.
Installer la quiétude
Apaiser les colères de la Cité, rapprocher les Hommes par l’écoute et le dialogue, accompagner dans la difficulté. Tels sont les défis que s’est donné le Service de Médiation Sociale de Saint-Fons, service municipal au service de nos concitoyens.
Depuis 2001 l’action sociale de la commune s’est lancée dans le développement de la médiation sociale afin de répondre à certaines pesanteurs persistantes dans l’atmosphère sainfoniard. D’abord impulsée par l’ « ALTM » (Agence Lyon Tranquillité Médiation) en 2012, la médiation sociale de Saint-Fons dispose désormais de son propre service municipal, rattaché à la direction des affaires sociales de la commune.
Si ses actions prennent des formes multiples, adaptées au contexte, ses objectifs restent clairs et précis : améliorer le quotidien des habitants de la commune, en passant par l’installation d’une tranquillité publique et aller à la rencontre des individus les moins avertis – principalement les jeunes de 12 à 25 ans en rupture sociale. Le rôle du médiateur est ainsi d’écouter et d’ouvrir au dialogue, sans jugement ni répression.
Le métier de médiateur, des aptitudes humaines plus que techniques
Les cinq médiateurs du Service de Médiation Sociale s’adonnent avec polyvalence à la réalisation de ces objectifs. Travaillant par binôme, ils couvrent la ville de 8h30 à 22h et tournent sur plusieurs quartiers au cours de la semaine. Ils s’attachent également à veiller à ce que la sortie du Collège Alain se fasse sans danger et dans la sérénité.
Au-delà de ces rondes générales, les médiateurs effectuent également un travail plus singulier et personnel, en proximité directe avec l’individu. Ils accompagnent notamment six jeunes de la commune engagés en « convention deuxième chance » avec la Préfecture du Rhône. Le but est ici de soutenir la jeunesse dans sa réinsertion, en lui offrant des moyens techniques mais aussi et avant tout une grande écoute et une présence, un accompagnement physique et intellectuel ; un rôle neutre en soi, ni un parent ni agent d’Etat, mais bien un « quelqu’un d’autre » offrant un certain retour aux choses simples de la vie.
Car pour ces personnes en difficulté, c’est bien une réelle fracture qui se crée entre elles et la « Res Publica », alors pourtant qu’elles ont autant leur place qu’autrui au sein de la société. Pour les aider à reprendre pieds, les médiateurs leur permettent de revenir aux bases, répondre aux aspects humains de la vie. Ils prennent également le temps de leur apporter des informations juridiques, de les éveiller à leur pouvoir en tant qu’individu, pouvoir tant sur eux-mêmes que sur le monde qui les entoure. Il s’agit de leur faire reprendre confiance en eux et en leur capacité.
En outre, le métier de médiateur demande bien des aptitudes profondément humaines, tels qu’un grand sens de l’écoute et du dialogue, du partage, de l’adaptabilité. La neutralité restant le maître mot de leurs actions. Ils ne sont ni agents d’Etat, ni complètement individus lambdas ; mais bien le fil de dialogue entre ces deux derniers, mais aussi entre voisins et familles.
Proches des gens, ils se doivent d’apprendre à connaître les personnes auprès desquelles ils travaillent afin de mieux cerner le problème et d’y répondre avec justesse. Le plus difficile reste d’instaurer une relation de confiance et d’être respecté nous rappelle Mohamed, l’un des médiateurs du Service de Médiation Sociale.
Des actions sociales encore trop peu connues…
Si le SMS de Saint-Fons œuvre avec ferveur pour ancrer la quiétude dans la ville, il est encore aujourd’hui confronté à deux problèmes de taille : sa méconnaissance et son trop petit effectif.
Alors que la commune amasse une forte densité de population, les médiateurs présents sur la ville ne sont que cinq pour couvrir l’ensemble des quartiers. Béatrice Millet, la Cheffe du service nous fait part de son désir d’agrandir l’équipe, avec un idéal de trois binômes, soit six médiateurs, en contrat pérenne.
De plus, leurs actions sont mal identifiées par les citoyens, qui les perçoivent comme une annexe du service public, des N-ième agents d’Etat. Or bien au contraire, leur rôle n’est pas de réprimer mais d’apporter quiétude dans l’atmosphère électrique, en bref, de faire du bien à tous et pour tous.
Ils nous partagent d’ailleurs leur inquiétude face au manque de structure neutre au sein des communes dites de banlieues. Aucun professionnel à qui se confier, peu d’écoute, pas de dialogue.
Le SMS est pour le moment toujours un service municipal expérimental, qui a le mérite d’oser tester et agir concrètement, humainement. S’il peine à s’ancrer dans la commune, c’est bien qu’il défend une approche nouvelle du dialogue social. Vecteur de sérénité, de simplicité et de douceur, il nous rappelle que loin des supercheries quotidiennes perdurent une humanité unie, dont répondre aux besoins essentiels reste la base pour construire toute forme et parcours de vie.
CCC Média